L’arrachage des bois
De novembre à mars, on taille la vigne, obligeant ainsi la sève à remonter, à revivifier le cep. Le vigneron, la vigneronne remet au monde de manière cyclique, à chaque nouvelle taille, une génération de raisin. Les deux sarments qui porteront les grappes sont désormais identifiés et tous les autres sarments ont été coupés. Place maintenant à l’arrachage. Cette tâche physique réchauffe les corps dans les journées les plus froides de l’hiver. Après l’arrachage, il faudra “nettoyer” les sarments et les lier pour les préparer à produire nos meilleurs raisins.
L’arrachage manuel


L’arrachage à la machine
Aujourd’hui, nous pouvons compter sur des technologies comme la machine à tirer les bois “ERO Cane Pruner VITECO” qui extrait les sarments coupés et les broie en un seul passage. Jacques a investi dans cette machine pour optimiser les travaux de l’hiver dans nos parcelles et aussi celles de nos confrères et consœurs en proposant de la prestation d’arrachage.
Jacques manipule la machine pour qu’elle attrape les 3 fils intermédiaires (où les bois indésirables restent fixés). La machine arrache et broie ce bois indésirable qui devient copeaux de bois après son passage. Un broyeur hors sol attaché au tracteur continue le travail. Au bout du rang, l’assistant.e de Jacques remet les fils et hop, c’est reparti pour un nouveau rang.

Vitesse d’exécution
Si le tracteur de Jacques arrache par jour de travail (7 heures) environ 2 hectares.
Un.e ouvrier.e arrache en moyenne par jour de travail environ 17 ares.
Question : Combien de jours de travail faut-il à l’ouvrier.ère pour arracher 2 hectares ?
